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Buxi Dim 8 Mai - 11:47Bonjour, je suis débutant en vélo et attiré par le bike paking et la longue distance.
J'ai commencé par des petites ballades de 40, 50Km, et progressivement j'ai allongé les distances.
Sur la dernière "grosse distance", 222Km en une journée, je m'étais fait mal au genou gauche.
Une petite tendinite qui est passée en deux jours mais m'avait pas mal handicapé à partir du Km 150.
J'avais roulé au pas et en moulinant pour ne pas forcer sur les 72 derniers Km.
Entre temps je suis allé faire une étude posturale et nous avons réglé un peu différemment mon vélo et changé la selle pour une SMP M1.
C'est avec l'incertitude de savoir si mes genoux allaient bien supporter la distance que j'ai abordé cette grosse ballade d'environs 280Km. J'habite Lormont, à côté de Bordeaux, et je suis allé souvent passer mes vacances à Meschers lorsque j'étais gamin. Talmont, Royan, ça me rappelle mon enfance. Lorsque j'ai appris qu'il y avait un bac à Lamarque (à 40Km de chez moi) et je me suis dit que ça pouvait être cool de prendre le bac là-bas, de remonter jusqu'à Royan et de redescendre par l'autre côté en prenant le bac vers le Verdon.
J'ai tracé mon itinéraire via Komoot, la partie du verdon jusqu'à chez moi était indiquée comme étant de la piste cyclable, mais la partie de chez moi vers Royan était indiqué comme étant surtout de la route. Je n'aime pas trop la route, je suis débutant, donc les voitures ont tendance à me stresser. J'ai donc choisi de faire la ballade en prenant les routes à l'aller et la piste au retour. En partant tôt le matin, un samedi, je pensais que j'aurais moins de circulation. En prenant les bacs à l'aller, j'étais plus libre au niveau des horraires. Et vu l'heure à laquelle je suis rentré, il est possible qu'en prenant le trajet dans l'autre sens, j'aurais raté le dernier bac à Lamarque.
Je suis donc parti à 6h20 samedi matin. Le premier bac partait de Lamarque à 9h30. On m'avait conseillé de me présenter 20mn avant.
Pour gérer au mieux cette longue distance, j'envisageais de rouler à une moyenne d'environs 23Km/h. Pédaler en douceur, le moins possible en force. Lancer le vélo et l'accompagner tranquillement. Et puis faire des pauses. Et comme j'ai tendance à ne pas faire assez de pause, ou au moins de faire des pauses assez longues, en arrivant tôt à l'ambarcadère des bacs, j'étais obligé ensuite d'attendre au moins une heure.
Et c'est donc ce qu'il s'est passé. Je suis arrivé au bac à 8h30.
Arrivé à Blaye, j'ai repris ma route. J'ai fais quelques Km sur des portions des route assez défoncées. Ce n'était pas la partie la plus sympa...
Après quelques Km de routes désagréables et monotones, la ballade m'a amené sur des chemins sans revêtement. J'ai eu un peu peur de ne pas passer en vélo mais finalement c'était pas mal roulant. Et franchement à partir de là les paysages étaient magiques !
Si je m'étais écouté, j'aurais passé mon temps à prendre des photos ! Cette partie de la ballade vallait bien le coup de s'emmerder un peu sur les routes défoncées. J'ai adoré cette ballade !
Arrivé à Meschers ! Dans mes souvenirs, la place de l'église était plus grande.
Saint-Georges de Didonne
Royan : son bunker géant en forme de cathédrale, sa prison pour animaux et sa fête à neuneu permanente !
Mon objectif était atteint car je pars du principe qu'une fois qu'on est arrivé à la moitié du parcours, quoi qu'il arrive, on devra le terminer. Oui, c'est un peu... suicidaire... comme manière de voir les choses lol.
En attendant le bac à Royan, j'ai découvers ce fameux tatouage tribal que nous connaissons toutes et tous, celui qui est fait à base de vieille graisse de chaine dégueux !!! J'avais nettoyé et lubrifié ma transmission la veille de partir, mon vélo était tout propre pourtant... J'ai aussi pu refaire le plein de mes gourdes. Un type sympa d'une boutique de vélo m'a prêté un tuyau d'arrosage (son évier ne me permettait pas de remplir les gourdes). L'eau avait un vieux goût d'eau de piscine, mais bon, je n'allais pas faire la fine bouche, j'avais besoin d'eau et je savais que sur le retour ça allait être difficile à trouver !
Je n'étais pas tout seul à véloter hier
Débarquement au Verdon puis reprise de la route. Les jambes commencent à tirer un peu mais j'étais physiquement bien pour aborder cette deuxième moitié du trajet.
Plage de Soulac.
Bon, après c'est la piste typique des Landes. Un super bitume et des pins à perte de vue. Des pins, des pins, encore des pins...
J'ai pris moins de photo car le temps commençait à défiler et il me restait encore beaucoup de route.
Et puis je n'étais pas à l'abri d'avoir de nouveau une tendinite au genou, je n'avais pas spécialement envie de rester bloquer dans la pampa en pleine nuit. Mais c'est aussi ça l'aventure !
Arrivé à Saumos, il me restait moins de 50Km et j'étais toujours nikel physiquement, même après plus de 230Km.
Presque arrivé mais... le boss final : le pont d'Aquitaine !
Bon, ça va, 5% de pente, mais aurais-je assez de jambes pour le monter ?
J'aime bien terminer mes ballades par une côte, ça me permet de jauger si je suis encore en forme à l'arrivée.
Et là c'est passé nikel !
Et voilà ! Arrivé vers 23h. J'ai vu le soleil se lever en partant, je l'ai vu se coucher en arrivant.
Certes, j'ai mis le temps, 12h de temps de déplacement, 16h36 en tout, on ne peut pas dire que j'ai fais un super chrono, mais ce n'était pas le but.
Sinon j'avais emporté :
- Une petite trousse de secours.
- Une doudoune sans manches pour ne pas prendre froid sur le bac le matin.
- Un antivol (au cas où il aurait fallut que je m'éloigne du vélo).
- Un rouleau de PQ (bah oui...).
- Des barres de céréales, pâtes d'amande, gel d'énergie...
- Deux sandwichs et une bannane pour le repas du midi.
- Une gourde de 750ml contenant une boison isotonic (poudre).
- Une gourde de 550ml contenant de l'eau.
- Mon compteur/Gps Garmin.
- Mon téléphone avec Komoot. J'aime bien avoir le même tracé sur mon téléphone que sur mon Compteur/GPS, comme ça au besoin je peux consulter la carte sur mon téléphone.
- Mon éclairage en double. Je possède deux lampes du même modéle. Je les charge toutes les deux avant de partir, et quand la première n'a plus de batterie, je la retire de son support et j'installe la seconde. Au besoin je recharge celle qui est vide avec la batterie externe pendant que je roule.
- Une batterie externe pour recharger le compteur/gps, la lumière si besoin, le téléphone...
La seule chose qui a été difficile à gérer, ça a été l'eau sur la seconde partie du trajet.
A un moment je me suis retrouvé en manque d'eau. La gourde de 550ml était vide, il me restait même pas un quart de l'autre gourde et j'avais encore 80Km à faire. J'avais la bouche sèche, besoin de boire, mais je devais économiser l'eau. Et à un moment, en pleine cambrousse, j'ai entendu des gens. Ils jouaient à la pétanque à côté d'un bâtiment d'une société de pêche. J'ai pu trouver un point d'eau et faire le plein.
Pour résumer, c'était une très belle ballade, super journée ^^
J'ai commencé par des petites ballades de 40, 50Km, et progressivement j'ai allongé les distances.
Sur la dernière "grosse distance", 222Km en une journée, je m'étais fait mal au genou gauche.
Une petite tendinite qui est passée en deux jours mais m'avait pas mal handicapé à partir du Km 150.
J'avais roulé au pas et en moulinant pour ne pas forcer sur les 72 derniers Km.
Entre temps je suis allé faire une étude posturale et nous avons réglé un peu différemment mon vélo et changé la selle pour une SMP M1.
C'est avec l'incertitude de savoir si mes genoux allaient bien supporter la distance que j'ai abordé cette grosse ballade d'environs 280Km. J'habite Lormont, à côté de Bordeaux, et je suis allé souvent passer mes vacances à Meschers lorsque j'étais gamin. Talmont, Royan, ça me rappelle mon enfance. Lorsque j'ai appris qu'il y avait un bac à Lamarque (à 40Km de chez moi) et je me suis dit que ça pouvait être cool de prendre le bac là-bas, de remonter jusqu'à Royan et de redescendre par l'autre côté en prenant le bac vers le Verdon.
J'ai tracé mon itinéraire via Komoot, la partie du verdon jusqu'à chez moi était indiquée comme étant de la piste cyclable, mais la partie de chez moi vers Royan était indiqué comme étant surtout de la route. Je n'aime pas trop la route, je suis débutant, donc les voitures ont tendance à me stresser. J'ai donc choisi de faire la ballade en prenant les routes à l'aller et la piste au retour. En partant tôt le matin, un samedi, je pensais que j'aurais moins de circulation. En prenant les bacs à l'aller, j'étais plus libre au niveau des horraires. Et vu l'heure à laquelle je suis rentré, il est possible qu'en prenant le trajet dans l'autre sens, j'aurais raté le dernier bac à Lamarque.
Je suis donc parti à 6h20 samedi matin. Le premier bac partait de Lamarque à 9h30. On m'avait conseillé de me présenter 20mn avant.
Pour gérer au mieux cette longue distance, j'envisageais de rouler à une moyenne d'environs 23Km/h. Pédaler en douceur, le moins possible en force. Lancer le vélo et l'accompagner tranquillement. Et puis faire des pauses. Et comme j'ai tendance à ne pas faire assez de pause, ou au moins de faire des pauses assez longues, en arrivant tôt à l'ambarcadère des bacs, j'étais obligé ensuite d'attendre au moins une heure.
Et c'est donc ce qu'il s'est passé. Je suis arrivé au bac à 8h30.
Arrivé à Blaye, j'ai repris ma route. J'ai fais quelques Km sur des portions des route assez défoncées. Ce n'était pas la partie la plus sympa...
Après quelques Km de routes désagréables et monotones, la ballade m'a amené sur des chemins sans revêtement. J'ai eu un peu peur de ne pas passer en vélo mais finalement c'était pas mal roulant. Et franchement à partir de là les paysages étaient magiques !
Si je m'étais écouté, j'aurais passé mon temps à prendre des photos ! Cette partie de la ballade vallait bien le coup de s'emmerder un peu sur les routes défoncées. J'ai adoré cette ballade !
Arrivé à Meschers ! Dans mes souvenirs, la place de l'église était plus grande.
Saint-Georges de Didonne
Royan : son bunker géant en forme de cathédrale, sa prison pour animaux et sa fête à neuneu permanente !
Mon objectif était atteint car je pars du principe qu'une fois qu'on est arrivé à la moitié du parcours, quoi qu'il arrive, on devra le terminer. Oui, c'est un peu... suicidaire... comme manière de voir les choses lol.
En attendant le bac à Royan, j'ai découvers ce fameux tatouage tribal que nous connaissons toutes et tous, celui qui est fait à base de vieille graisse de chaine dégueux !!! J'avais nettoyé et lubrifié ma transmission la veille de partir, mon vélo était tout propre pourtant... J'ai aussi pu refaire le plein de mes gourdes. Un type sympa d'une boutique de vélo m'a prêté un tuyau d'arrosage (son évier ne me permettait pas de remplir les gourdes). L'eau avait un vieux goût d'eau de piscine, mais bon, je n'allais pas faire la fine bouche, j'avais besoin d'eau et je savais que sur le retour ça allait être difficile à trouver !
Je n'étais pas tout seul à véloter hier
Débarquement au Verdon puis reprise de la route. Les jambes commencent à tirer un peu mais j'étais physiquement bien pour aborder cette deuxième moitié du trajet.
Plage de Soulac.
Bon, après c'est la piste typique des Landes. Un super bitume et des pins à perte de vue. Des pins, des pins, encore des pins...
J'ai pris moins de photo car le temps commençait à défiler et il me restait encore beaucoup de route.
Et puis je n'étais pas à l'abri d'avoir de nouveau une tendinite au genou, je n'avais pas spécialement envie de rester bloquer dans la pampa en pleine nuit. Mais c'est aussi ça l'aventure !
Arrivé à Saumos, il me restait moins de 50Km et j'étais toujours nikel physiquement, même après plus de 230Km.
Presque arrivé mais... le boss final : le pont d'Aquitaine !
Bon, ça va, 5% de pente, mais aurais-je assez de jambes pour le monter ?
J'aime bien terminer mes ballades par une côte, ça me permet de jauger si je suis encore en forme à l'arrivée.
Et là c'est passé nikel !
Et voilà ! Arrivé vers 23h. J'ai vu le soleil se lever en partant, je l'ai vu se coucher en arrivant.
Certes, j'ai mis le temps, 12h de temps de déplacement, 16h36 en tout, on ne peut pas dire que j'ai fais un super chrono, mais ce n'était pas le but.
Sinon j'avais emporté :
- Une petite trousse de secours.
- Une doudoune sans manches pour ne pas prendre froid sur le bac le matin.
- Un antivol (au cas où il aurait fallut que je m'éloigne du vélo).
- Un rouleau de PQ (bah oui...).
- Des barres de céréales, pâtes d'amande, gel d'énergie...
- Deux sandwichs et une bannane pour le repas du midi.
- Une gourde de 750ml contenant une boison isotonic (poudre).
- Une gourde de 550ml contenant de l'eau.
- Mon compteur/Gps Garmin.
- Mon téléphone avec Komoot. J'aime bien avoir le même tracé sur mon téléphone que sur mon Compteur/GPS, comme ça au besoin je peux consulter la carte sur mon téléphone.
- Mon éclairage en double. Je possède deux lampes du même modéle. Je les charge toutes les deux avant de partir, et quand la première n'a plus de batterie, je la retire de son support et j'installe la seconde. Au besoin je recharge celle qui est vide avec la batterie externe pendant que je roule.
- Une batterie externe pour recharger le compteur/gps, la lumière si besoin, le téléphone...
La seule chose qui a été difficile à gérer, ça a été l'eau sur la seconde partie du trajet.
A un moment je me suis retrouvé en manque d'eau. La gourde de 550ml était vide, il me restait même pas un quart de l'autre gourde et j'avais encore 80Km à faire. J'avais la bouche sèche, besoin de boire, mais je devais économiser l'eau. Et à un moment, en pleine cambrousse, j'ai entendu des gens. Ils jouaient à la pétanque à côté d'un bâtiment d'une société de pêche. J'ai pu trouver un point d'eau et faire le plein.
Pour résumer, c'était une très belle ballade, super journée ^^
Dernière édition par Buxi le Dim 8 Mai - 21:19, édité 1 fois
Merci pour ce periple bien raconté.
Pour la question de l'eau, un truc de vieux cyclos : chercher un cimetière, tu y trouveras toujours un robinet avec de l'eau 
