Peindre son cadre à la bombe sans faire un travail de cochon....

Bah oui, parfois il n'y a pas le choix, il faut repeindre sa monture, hélas!

Comme on a pas tous les moyens de faire faire par un pro, pas accès à du matériel correct (oubliez le compresseur à 100€ de chez Bricomachin truc, à peine bon pour un pétard à retouches qui avale gentiment dans les 150 l/mn), on va essayer de faire un truc propre quand même

Cela va en surprendre plus d'un, mais on peu faire un travail à la bombe dont on a pas à rougir quand on voit le boulot de certains "pros" qui disposent pourtant d'un vrai matos, et tout aussi durable avec ce que proposent les aérosols modernes.

Ça c'est un bleu métallisé fait à la bombe, et ce n'est pas terminé puisque ça n'a pas été passé au polish, mais ça donne une idée...




On va commencer par faire notre liste de courses (pour 1 vélo):

- 1 à 2 feuilles de papier grain 1000 à eau
- 1 à 2 feuilles de papier grain 3000 à eau
- 1 savon de Marseille
- 1 bouteille d'eau déminéralisée
- 1 pot de pâte à polir grain 5000 (dispo chez Restom, Cardist ou autres...)
- 1 kit de lustrage à la main (en fait un chiffon et un disque en microfibre!)
- 1 vaporisateur ou bidon de dégraissant avant peinture (se trouve chez Norauto, dans les rayons auto, les centrales de carrossiers, etc...)
- 1 paire de gants de chirurgien en nitrile(sans talc!)
- quelques lingettes microfibre
- bien évidemment on se protègera au minimum avec un masque filtrant les aérosols.

Avant d'aborder la peinture, un éclaircissement: 2k késako? On désigne sous ce terme des produits dont le "séchage" ne se fait pas par évaporation des solvants, mais par catalyse chimique (adjonction de durcisseur). Pour ce qui est des bombes, les 2k se présente sous la forme, en général, d'une bombe qui comporte un percuteur sous celle ci. Une fois actionné, le durcisseur est mélangé, et on s'en sert comme d'une bombe normale, sauf que sa durée de vie n'est que de quelques heures. On peut aussi s'en procurer certaines pour lesquelles le durcisseur n'est pas dans une cartouche percutable, mais directement incorporé lors du remplissage de la bombe. Ces dernières sont préparées(remplies) lors de la commande.


Pour le primer anticorrosion, même s'il en existe de très bons en mono-composant, autant opter pour du bi-composant style "SprayMax 2K Wash primer" par exemple. Attention à la confusion, il y a des primers bi-composant, et des primers expoxy bi-composants! Ce n'est pas la même chose du tout...

Le garnissant : en 1 ou 2 composants. Son rôle est, comme son nom l'indique, de garnir la surface
on va le poncer pour obtenir un fond lisse et sans défauts.
Suivant la compatibilité de l'anticorrosion et de notre teinte de base, on pourra se permettre de mettre à nu par endroit notre anticorrosion... ou pas! C'est là qu'un 2k peut être interessant, car on passe moins facilement au travers en poncant.

Optionnellement on peut, avant poncage, utiliser un guide de poncage : c'est une teinte contrastant avec le garnissant qui va permettre de mettre en évidence les creux indiquant que la surface doit encore être poncée.

En ce qui concerne la peinture proprement dite, je recommande d'éviter les "brillant direct" même en bi-composant (2k): il vaut mieux une base à revernir (même monocomposante), qu'on recouvrira d'un vernis, la finition n'en sera que meilleure.
En bombe on trouve en général de l'acrylique solvantée ou en base aqueuse. Les solvantées sont plus simple d'emploi, car plus facilement ponçables que les bases aqueuses qui ont souvent la sale manie de ne pas être ponçables à l'eau.

Pour le vernis, il vaut mieux opter pour un bi-composant (2k): la résistance de ce vernis aux agressions (agents chimiques, rayures, etc...) est supérieure à celle d'un vernis sans durcisseur.


Contrairement aux produits pro, la documentation des produits en bombe est assez opaque, pour éviter les mauvaises surprises, on va essayer de prendre tous les produits chez un même fabriquant (apprêt, garnissant, teinte et vernis), y'a le choix: Sprido, SprayMax(Kwasny), Colormatic(Motip), etc...

Après, avec l'expérience, on fini par savoir qu'on peut utiliser tel produit de telle marque avec tel autre, on sait ce qu'on va utiliser en fonction de l'usage du vélo (tout 1k, 1 k avec vernis 2k, tout 2k, etc...)

La suite demain, maintenant dodo!

Super, c'est justement mon problème du moment ! Je souhaite redonner un petit coup de jeune à mon "traine couillon",le vélo de tous les jours qui doit toujours être pret. Alors ne traine pas pour nous donner l'info complète

Avec de tels tutos, ce forum va devenir la référence incontournable de la restauration de vieux biclous sur le net

Bon, après cette introduction, on va s'y mettre
J'aurais aimé faire une vidéo, mais on va devoir s'en passer :oops:

Il existe une formule bien connue des peintres : P+M=M... Peinture + Me*** = Me***
S'il est parfaitement possible de partir en recouvrement sur une base déjà peinte, ce n'est pas la meilleure idée!

La première opération va être de mettre le cadre à nu.
Le sablage et parfaitement envisageable, en faisant attention au fait qu'on bosse sur des tubes parfois fins.
Mais si on sable, c'est qu'en général on a derrière le matos pour pistoler
Donc ici on va se passer du sablage

On peut utiliser du décapant, mais je n'aime pas trop la mise en œuvre (je le garde pour les endroits peu accessibles en combinaison avec des petits morceaux de bois que nos femmes utilisent pour leurs ongles), je préfère le bon vieux couple papier abrasif à sec et brosse métallique...Pour ma part j'utilise une ponceuse rotative avec un papier 240 et 320 pour surfaces metalliques, une brosse sur perceuse, un dremel, et une cale à poncer à la main.

Attention, faut être doux avec la ponceuse, on a vite fait d'attaquer le métal et créer des "plats" dessus avec le 240! Ce n'est pas la peine d'appuyer comme un bourrin.

Un truc qui marche bien si on a pas d'outils est de découper d'ouvrir bandes de ponceuse à bande pour obtenir une longue bande, enrouler les extrémités autour d'une petite baguette pour améliorer la prise en main, et poncer les tubes comme si on lustrait une chaussure : une extremité dans chaque main, on fait des mouvements de droite à gauche en épousant un peu la forme du tube.

On débarrasse donc la vieille peinture, et on en profite pour essayer d'obtenir la surface la plus propre possible.
Attention, il ne s'agit pas d'aller jusqu'à un fini poli.
Le métal poncé doit présenter un fini mat sur lequel on distingue des micros rayures insensibles au toucher, et pas l'aspect d'un vieux disque vinyle

La reprise de corrosion est instantanée sur un acier nu, après ponçage on dégraisse et on traite donc celui ci avec des solutions à base d'acide phosphorique (voir le post dédié). Sinon, après quelques temps, on fini par voir apparaitre des boursouflures sur une peinture pourtant nickel, comme sur mon Mercier avec sa peinture d'origine!
Le dégraissage est impératif pour la bonne action de la solution acide et pour les opérations ultérieures.

A partir de ce moment on ne manipulera plus la pièce à mains nues

Après tout ceci, la première phase est celle de l'apprêt anticorrosion.
L'avantage du 2k est qu'il sera plus résistant: lors des phases de ponçage ultérieures vous risquerez moins de mettre le métal à nu sur les arrêtes.

Pour ce post, je me suis procuré de l'apprêt anticorrosion Auto K (Kwasny) en 400ml, de couleur beige, en mono composant. Il convient parfaitement pour des acryliques en base solvantée et se tend assez bien.

Avant de l'appliquer, on s'assure que la température ambiante de la pièce est entre 15 et 20 degrés: plus froid ou plus chaud va compliquer la tâche (la viscosité sera moins adaptée, il aura tendance à couler ou projeter des gouttelettes!). La pièce à peindre et la bombe doivent être également dans cette fourchette de température.

On agite bien la bombe pendant plus de 5 minutes : on prend la bombe en main et on agite de droite à gauche.
On laisse reposer une petite demi heure, pendant ce temps on suspend la pièce à peindre.
Avant chaque couche on met un coup de bombe à air sec pour être certain qu'aucune poussière ne soit présente sur la surface à peindre, un coup de microfibre (propre!!!!) ou de chiffon antistatique.
On réagite 2 minutes l'aérosol.

Pour l'application de la peinture, on tient la buse à 20-25 centimètres environ de la pièce à peindre : plus près ça coule, plus loin on ne met que du brouillard sur la pièce.

Quand on peint on ne lave pas les carreaux!
Le geste idéal est de faire comme si on cherchait à dessiner de longues lignes droites sur la pièce à peindre, chaque ligne se superposant légèrement à sa voisine.
On essaye de peindre les parties hautes en premier, puis finir par les parties basses.
La peinture doit toujours être projetée perpendiculairement à la pièce à peindre, sinon on va créer des vagues et logiquement des coulures.En clair, on ne reste pas figé quand on peint : le poignet et le corps se déplacent, la pièce, elle, reste immobile.

On essaye aussi de garder une vitesse constante, 50 cm à 1 m par seconde environ...
Trop lent :coulures
Trop rapide : voiles fins qui vont nous obliger à repasser plusieurs fois. Ca diminue le risque de coulure, mais la peinture en bombe désolvantant très rapidement, on aura un fini granuleux.

Si on a un peu peur de faire des coulures, on peut commencer par un voile fin (mouvement rapide), qu'on laissera désolvanter une petite minute maxi, suivi de la couche couvrante fine et uniforme.

Si on a vraiment peur des coulures, on fait plusieurs voiles successifs, mais il ne faut pas trop trainer entre deux voiles, pas plus d'une minute, sinon les voiles ne vont pas se marier correctement et le fini ne sera pas propre :-(
Cette méthode est à proscrire le plus vite possible dès qu'on a choppé le truc pour pulvériser une couche correcte sans coulures ni manques.

Enfin, on ne commence pas ou on arrête pas la projection en étant au dessus de la pièce à peindre!
On vaporise à coté et on amène le jet sur la pièce, ou on sort le jet de la pièce pour arrêter la projection.

Entre deux vaporisations, on agite un petit coup la bombe, et on évite de pulvériser plus de quelques secondes en continu (sinon baisse de pression et projection de gouttes)

Le mieux est de commencer par la fourche, qui est la partie la plus complexe à peindre, tout en étant la plus facile à remettre à nu en cas de loupé si on fait ça pour la première fois!

La séquence pour une fourche suspendue par le pivot, est à titre indicatif:

Pivot
Faces supérieures du té
Tour du té
Partie inférieur du té
Fourreaux.

Voilà, une fois que notre pièce est couverte d'une couche fine et uniforme, on purge la bombe en la retournant et en pressant jusqu'à ce qu'il n'y aie que du gaz propulseur qui sorte de la buse.
Notre première couche est faite, on va la laisser désolvanter tranquillement pendant une bonne heure minimum.

On juge les défauts sur une couche sèche, une couche se tendant toujours au séchage.

S'il y a des coulures, on laissera reposer plusieurs heures, pour être sur à 200% que notre couche sera durcie à coeur. Vaut mieux trop attendre que pas assez!
On prendra du 1000 à l'eau pour faire disparaitre la coulure : on coupe un morceaux de 5cm par 5cm, on le trempe dans l'eau et on frotte avec des mouvements circulaires, sans appuyer, en prenant soin de mouiller régulièrement.
On rincera avec de l'eau déminéralisée en séchant avec un coup de microfibre propre.

Dans tous les cas, on inspecte consciencieusement la pièce avant la deuxième couche afin de voir si des poussières ne sont pas venues se coller sur la pièce, ou si la finition n'est pas granuleuse : au toucher on doit sentir une surface lisse mais matte.

Si besoin, un petit coup de 1000 à l'eau, toujours sans appuyer et bien mouillé (même si ça prend du temps).
Attention, sur les arrêtes on met le métal à nu plus vite que l'éclair!

Entre les voiles, ou entre les couches, on essaye au maximum de "croiser" : si on a fait une passe de droite à gauche sur une surface, la passe suivante sera de bas en haut sur cette même surface, ceci pour éviter les manques.

En principe à ce stade on a obtenu ceci: lisse mais mat, sans manques ni coulures



Prochain épisode, une étape pas obligatoire mais plus que recommandée : le filler ou apprêt garnissant.

L'étape suivante : le filler ou apprêt garnissant

Dans l'étape précédente j'ai utilisé un apprêt anticorrosion dont le rôle se limite à son nom.

Il existe effectivement des apprêts garnissants qui sont également anticorrosion ( et tant qu'à faire ils font le café et la vaisselle ), mais quand on sait qu'on va poncer pour obtenir une surface parfaite, moi je pige pas trop le concept de poncer (et donc affiner) ce qui va protéger ma ferraille de la corrosion

Tout le monde aura compris, je pense, que le rôle de cet apprêt garnissant, ou filler, va être d'agir comme un mastic de finition (filler = mastic en anglais), en plus fin, pour masquer des petites imperfections, genre éraflures sur le métal qu'on a pas rattrapé au poncage.

Suivant le type d'anticorrosion utilisé, il servira aussi de couche de base à la teinte en cas d'incompatibilité de celle ci avec l'anticorrosion. Dans l'exemple, l'anticorrosion Auto K est incompatible avec une base aqueuse, si je veux donc en utiliser une, il faut une couche de base.

Ce point là est trèèèèsss important pour la phase de ponçage qui suivra : si votre teinte est compatible avec l'anti corrosion, vous pourrez poncer jusqu'à faire réapparaitre l'anticorrosion par endroit, sinon il ne faudra pas!!!

Dans tous les cas il vaut mieux prendre une teinte de garnissant tranchant avec l'anticorrosion, sinon pas pratique de savoir si on est en train de poncer le garnissant, ou d'attaquer l'anticorrosion

J'ai un anticorrosion beige clair, donc filler gris clair, ça ira très bien, et on va rester ici chez le même fournisseur.

Maintenant la pose du filler...

- cas numéro un : je ne dois pas traverser au poncage (j'évite ce cas!)
Dans ce cas, j'applique avec le plus grand soin (même technique que précédemment) deux couches bien uniformes et lisses.
Puis j'applique un voile de guide de poncage noir et j'attaque le poncage au 1000. On ponce tant qu'il reste du noir

- cas numéro deux, je peux poncer jusqu'à voir apparaitre l'anticorrosion (il faut être sur à 300% que la teinte de base ne réagira pas avec l'anticorrosion ) : alors là je ne m'embête pas, je tartine deux - trois couches comme un bourrin. Je m'en fiche, de toutes façons après ponçage il ne restera quasiment plus de filler.
Si toutefois j'ai des gravures sur la pièce (pattes estampillées par exemple), je soigne l'application du filler. Si on a pas l'habitude du ponçage, idem, on soigne l'application du filler pour se faciliter le ponçage.

Si on va appliquer une couleur claire, vaut mieux se considérer dans le cas numéro 1 afin d'avoir un fond uniforme. Idem si l'apprêt anticorrosion est de couleur sombre et tranche vraiment beaucoup avec le filler. Ici la différence entre l'anticorrosion et le filler est vraiment faible, juste ce qu'il faut pour différencier les deux, je ne risque donc pas d'avoir de surprises avec ma couleur finale, même si c'est un blanc.


Dans un cas comme dans l'autre, cette étape est primordiale car 90% du rendu de votre peinture finie va dépendre d'elle, la moindre imperfection ressortant comme le nez de Cyrano au milieu du visage
La surface devra être PARFAITE après le poncage

Comme précédemment, avertissement de rigueur : si on a utilisé du monocomposant, ça dégage vite au ponçage, donc méfiance extrême sur les angles vifs
Si par malheur vous mettez le métal à nu vous êtes bon pour repartir à 0 dans 90% des cas, car les fillers en aérosol n'apprécient généralement pas du tout de se reprendre une couche d'anticorrosion par dessus : frisures quasi assurées


Cas numéro 2 avant ponçage : mode bourrin [on] car je n'ai pas de gravures ou d'estampillage délicates à poncer!!!
Jolie peau d'orange




Mais c'est pas grave, avec le ponçage en cours ça devient plus rassurant... On voit clairement l'anticorrosion pointer le bout de son nez par endroit, ça ne me pose pas de problème car je me suis assuré sur un martyr que la teinte que je vais utiliser se comporte de la même manière sur le filler que sur l'anticorrosion.
Pas plus que je ne vois l'intérêt de mastiquer des zones sans défaut, je ne vois l'intérêt de laisser du filler s'il n'y a pas de défaut! Si c'est pour avoir une couche supplémentaire, je préfère que ce soit une de vernis




en lumière naturelle ce matin, sous un autre angle...On voit que c'est en transparence que l'anticorrosion ressort, même si on voit surtout que je dois me faire offrir un véritable appareil photo
On distingue quand même en regardant bien, que le té et la jonction té/ fourreau n'a pas été poncé.




Le poncage se fait avec du papier à l'eau d'un grain 1000, voir 3000 quand je sais que la couche de filler est quasiment traversée, pour ne pas attaquer l'anticorrosion.
A l'échelle d'un vélo, j'utilise des petits morceaux de papier de 3 cm de coté environ, voir même plus petits par endroit (sur une carrosserie on y va à la ponceuse orbitale pour dégrossir!!!).

Il est important de travailler avec un bon éclairage.

On procède par petits mouvements circulaires réguliers, en mouillant régulièrement, et sans appuyer.
On ponce un peu, on rince, on sèche avec un chiffon doux, et on inspecte la zone poncée sous plusieurs angles en utilisant le toucher et la lumière pour voir s'il reste des imperfections.

A la fin, quand on observe la pièce sous des angles rasants, la surface doit être lisse et plane comme une boule de billard, et sans la moindre rayure

La seule difficulté est de procéder avec patience (surtout sur les pattes, té, raccords de cadre), il ne faut vraiment pas hésiter à passer plusieurs heures sur cette opération au début.

Prochaine étape : la teinte de base, notre pièce va commencer à ressembler à quelque chose

Ton tutoriel est tout le contraire de "la peinture à la bombe pour les nuls" ! Bravo en tous cas, c'est très précis, bien écrit, bien décrit, avec la bonne dose d'humour etc... Ca me donne envie de m'y mettre tiens.

Pour info, tu pourras nous donner un prix indicatif pour l'ensemble des fournitures réutilisables (microfibre, chiffon) et consommables (peinture, antitruc, apprêtmachin) ? Une fourchette quoi, ou une échelle, comme tu préfères en fait

Merci, ça me fait plaisir de partager ;-)
Pour un petit récapitulatif des fournitures et leur prix, je fais ça très prochainement...

D'un coté je mettrai le budget des fournitures hors peinture, et de l'autre celui de la peinture proprement dite, car de ce coté il peut y avoir pas mal de variations suivant le type d'aérosol, mais aussi de l'expérience, car la consommation peut grandement varier selon qu'on a l'habitude ou pas.

Je mettrai aussi les adresses ou j'ai l'habitude de me fournir, y'a parfois des affaires à faire (il m'arrive de toucher des aérosols au 1/3 de leur prix habituel).

Je complèterai ce mini tuto plus tard, avec des vidéos entres autres, dès que je pourrai en faire;

La suite arrive ce week-end...
Je suis super pris et j'aurais pas le temps de la faire avant je pense

Bonjouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuur,

merci pour ce superbe TOPIC... je crois que je vais me mettre à repeindre mon fixie (cadre vitus) dans ma cave...

Mais la suite du topic existe??? Si oui où? Si non, c'est pour quand.???

Encore merci pour tout

La bise

Ca existe, enfin c'est en cours
Comme j'essaye d'illustrer, je prends des photos de travail en cours (la fourche en apprêt est celle de mon Mercier)... mais je fais plein de choses en même temps, plus le boulot, du coup j'ai pas encore de photos de la partie suivante, vu que je n'ai pas fini le ponçage de la monture.

Promis j'avance au plus vite!!!!

AAAAhhhh ok... bon pas de problème.

On va dire que j'attaque mon cadre, je fais les premières étapes pendant ce temps... j'ai de quoi faire.

D'ici là il y a des chances que je te demande des conseils

Bonne soiree et encore merci

Tien, bonjour Chris64!
C'est mieux de passer par la case presentation avant de débouler comme ça 
Donc tu a un fixie, faudra nous en dire plus dans un post dédié 
Et Diggs joue au chimi 2000, peut pas tout faire

ce post est toujours en attente de la suite  

je réfléchis à repeindre ou faire repeindre un de mes vélos, on me propose 100€ pour décapage + peinture + vernis, du coup, j'aimerais avoir une idée du budget ici aussi pour comparer, tu aurais ça en grosso modo Diggs ?

merciiii

C'est correct, c'est à peu près le même tarif qu'en Belgique

P'tite note perso. Température aux environs de 22 - 25°C, Je fais les premières couches très fine jusqu'à avoir une épaisseur suffisante pour que la couleur soit bien uniforme et pour la dernière couche, je charge un peu plus pour obtenir le brillant et que ce soit bien lisse.

L'avantage, c'est qu'à cette température il n'y a jamais de coulure (ou alors il faut vraiment rester plus d'une seconde au même endroit) alors qu'en dessous de 20° on se retrouve très vite avec des coulures.

Pas de ponçage entre les couches et le résultat est parfait mais tout de même un coup de polish après le vernis, ça fait pas de mal et rend la surface parfaitement lisse.

Je pars du principe que + de 20° pour quelqu'un qui n'est pas un pro de la peinture et qui veut être certain de réussir du premier coup sans être sanctionné à la première erreur d'application, - de 20° pour ceux qui peignent depuis des années et qui maitrise le comportement des différentes peintures et vernis (un poil plus économe aussi, ça permet de travailler avec des couches beaucoup plus fine).

Les 3/4 des gens se font justement avoir à cause de la température trop froide et se retrouve tout le temps avec des coulures et le laps de temps entre rugueux et lisse est vraiment très très court alors que plus chaud c'est plus facile.

Trop chaud et ça devient galère pour avoir un aspect lisse sur toute la longueur.

T'es gentil toi, 22-25° ce soir j'avais 3 dans mon atelier....   
va chauffé 2000m3 a 22-25° c'est que ça coûté! moi je peint a la température qu'il fait!   

En même temps, peindre à 3°C je doute que tu arrives à faire quelques chose de propre   

J'ai fais ma 404 comme ça il y a 2 ans, pas a 3 mais a moins de 10 elle est nickel, bonne peinture et pétar de pro!
ya 4 ans j'ai fais la Cox d'un pote aussi, j'en ai chier, avec un petar pas top, mais c'est pas mal et il faisait froid aussi!
La bombe est peut etre plus sensible a la température!

Ben, j'ai jamais peint au pistolet mais à la bombe effectivement, c'es très sensible à la température et surtout certains vernis.
Plus c'est froid, plus c'est liquide et plus ça coule rapidement et se tend très mal et pour le vernis, ça peut virer au laiteux ce qui n'est pas top du tout.

Après j'imagine que même au pistolet tu dois faire tes mélanges en fonction de la température non ? genre froid = plus de durcisseur et chaud = moins ?

Je n'ai peint qu'une seule fois avec de la bombe bi-composant. Il faisait moins de 20º, j'ai chargé comme un vrai relou et effectivement, ça a viré au laiteux. Le cauchemar… Mais en séchant, surprise: une peinture propre, brillante et sans coulure…

Très joli noir, c'est beau quand ça brille comme ça.    
Va falloir que j'essaye le bi-composant en bombe, ça vaut vraiment la même chose qu'en carrosserie ? niveau choc ça se passe comment ? une simple marque ou ça saute comme avec les bombes classique ?

C'est du bi-composant acheté chez un fournisseur pour professionnels. En plus, j'ai utilisé aussi un vernis bi-composant ce qui a étonné le fournisseur car apparemment, les pros ne vernissent même pas tellement la qualité de la peinture est bonne. Mais, je pas encore testé sa résistance… Le vélo n'est toujours pas remonté     :oops:

J'crois avoir trouvé le bon compromis en attendant de passer au bi-composant, vernis julien qui est très dure mais quand ça tape, ça saute en petite plaque et vernis de base, tout mou (motip) mais ne saute pas. L'un sur l'autre à l'air de bien le faire, avec un choc ça marque le vernis de base et en dessous ça bouge pas. Du bi-composant maison quoi 

Le julien étant résistant aux solvants je l'ai fait dans ce sens mais dans l'autre je ne tenterais pas le coup.

Bonjour,

Comme je l'ai dit dans ma présentation, merci à toi pour ce sujet, le 2K c'est vraiment chouette *_*

Je viens de repeindre mon cadre en 1K, j'ai mis du vernis 2K dessus (sans avoir fait attention à la compatibilité ... petit coup de stress, mais ça s'est bien passé !).

Je pense que j'essaierai des peintures 2K pour ma prochaine réalisation, notamment parce que j'aime bien les cadres colorés et que la peinture 1K est certainement plus difficile à gérer en terme de protection (un peu fragile : lorsqu'on enlève le scotch de peintre, la démarcation est parfois un peu "moche").

Mais en tout cas voilà ce que ça a donné avec peinture 1K et vernis 2K (cf photo !)

C'est vraiment pas évident, notamment parce que j'avais pas vraiment "prévu" ou mettre quelle couleur (je me suis inspiré d'une image, mais comme je n'ai rien mesuré ... ça ne correspondait plus au vélo initial). Et quand le vélo est scotché, impossible de savoir quelle couleur est en dessous   

Si vous avez des questions n'hésitez pas

Personnellement j'aimerai juste savoir comment se passe la phase de ponçage, car j'ai l'impression de passer très vite à travers ma peinture, même avec du 1200, et j'ai eu du mal à corriger les petits défaut. Je mouille mon papier à poncer mais dès que j'érafle un peu la peinture, elle se mélange à l'eau et je vois plus trop ce que je fait ... Bref si quelqu'un pouvait détailler cette étape, merci bien !


Y'a plus qu'à le monter ... Ça m'a l'air bien plus solide que le premier vernis que j'avais utilisé (sur un autre cadre)

WoW

Joli rendu Limbe,
j'adore ton cadre! Ces cadres MBK était sympa côté géométrie!
Et quelle peinture!!! Ca rend trop bien!
On peut avoir de beaux vélos restaurés et se faire plaisir sur certain non?
  

Mais t'as surement une solution à une de mes questions!
T'utilises quoi pour faire des raccords nets entre les différentes couleurs?
  

A pluch!